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La crise de la quarante-haine

created Apr 3rd 2020, 13:06 by Snip3rDactic


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Aujourd’hui les hommes vivent à l'heure du confinement.  
Défier les ordres, les consignes, les gens jouent aux cons finement.  
Pour tuer l'ennui sur les réseaux, gens qui se confient mentent.
Il est deux heures, j'ai la dalle je vais me faire un confit de menthe.
Dans les foyers, la tension monte et point de conflits ne manquent.  
A force d’affabuler, faut qu’on se méfie de ces manches.
Dans les manifs, la répression monte et plein de wagons de flics amendent.
Les actionnaires, banquiers avides de sous, pour quelques dividendes confisquent et quémandent.
De la bouche du nécessiteux, les cons du fisc sarmentent.
Au gouvernement, par de vides discours, le con fier ment.  
Pantins des lobbies, toutous suivent leur patron financement.
Marionnettes des multinationales, serviteurs suivant rançon fidèlement.
Alors qu'au bord de la crise de nerfs, les soignants sur leurs moyens, nous confièrent le manque.
Si on veut sortir, faire des courses, faut qu'on file man !  
Enfermés chez eux et déprimant, les citoyens matent de cons films chiants.  
Le soir, braves citoyens applaudissant les soignants de leur balcon fièrement.  
Peuple souverain, destituons le pitre de Macron finalement.
Un virus à mis à genoux l'humanité, c'est la crise du Covid.
Le blé des banques et de la bourse se tarit, c'est la crise l'éco vide.
Le président jadis narcissique, se prend une leçon d'humilité, crise de l'égo vide.
Les boniments éhontés de la si bête communicante, crise du QI vide.
Les consommateurs paniqués par le manque, crise du frigo vide.
Se précipitent dans les magasins comme des moutons, crise de quelque ovidé.
Situation inédite, il faut inventer des solutions, crise de l'innove idée.
Plus personne dans les transports, les Uber et les taxis, crise du tacot vide.
Trafics de drogue en manque, crise du narco vide.  
Les rues désertées résonnent de silence, crise de l'écho vide.
Les médias bégaient devant leur bêtise, crise du micro vide.
Le parti des Marcheurs ébranlés avant les élections, crise du Griveaux vide.
Le monde s'ennuie, s'essuie, pornos gratuits, crise du Rocco vide.
Aujourd’hui, on voit le temps passer, c'est la crise de la quarantaine.  
Tous les jours le même rythme de vie, ça part en weekend.
Dans les médias, les journaleux crachent sur les gens et se carrent l'antenne.  
Ces célibataires oubliés, dont le solitaire dard a envie de ken.
Ce célibataire, solitaire matant des boulards sent l’aine.
Dans les cités, sur le terrain le blédard s'amène.
Dans les quartiers, la vie de banlieusard sereine.  
Profitons de cette trêve pour rompre avec les bagarres anciennes.
Ces crocs-niqueurs répètent toujours le même discours, ces barbantes teignes.
Ces éditorialistes de pacotille qui pour un rien polémiquent leur sale rengaine.
L'actualité catastrophiste, annonçant hâtivement la fin, garde en haleine.
Incitent, embrouillent les citoyens, qui ces décrets enfreignent.
Ces âmes brisées par l’isolement, que vide et solitude le soir tard éteignent.
Cette grave crise sanitaire, qui en France démarre des Ardennes.
Bouleverse le quotidien, désempare l'hygiène.
A plus faire de sport, le sédentaire prend de la bedaine.  
Les musiciens sur les balcons, jouent des sons et le Mozart égrainent.
Ces couples retrouvés, qui de tendresse ou de violence s’embrassant, s’étreignent.
Ces rues bondées de monde, qu’avant les fêtards lents drainent.
T’es enfermé, t'as besoin de soleil, de vitamines, c'est la crise du carotène.  
Les fainéants, profitent de l’occasion, peinards sur le plumard en veine.  
Ces gens perdus, paniqués que l'égarement malmène.
Pour tuer le temps, les verres de Ricard enchaînent.  
Noyer sa tristesse et désespoir, le regard vitreux, dans la verveine.
Aucun jour ne passe sans que le cœur pleure, et boit le pochard en peine.
Ceux qui veulent oublier, s’évader, que la fumée du pétard emmène.
Passer ses journées devant des séries, somnoler dans le plaid tard en laine.
Dans ce monde corrompu, seule la parole audible de l’argent règne.
Dans cette guerre, l’individualisme fait loi, de l’humanité cette bestialité anar en imprègne.
Félicitation aux artistes rendant le temps moins long, l’art rend zen.
Ces créateurs peintres du réel, qui de cette inédite situation la réalité par leur art en peignent.
Par des lois scandaleuses, les travailleurs se font avoir et se prennent des carottes pleines.
Ces geôliers autoritaires qui à la liberté d’expression, aux bavards s’en prennent.
Dans cette lutte pour contrer le pouvoir que sénat et parlement tiennent.
Profitant de la crise, nos libertés de déplacement, de routards restreignent.
Du jour au lendemain, à domicile les gens astreignent.
Le joug et la matraque de la dictature que ces barbares assènent.
Pourtant les experts ayant longtemps alerté et sonné l'alarmante sirène.
Il faudrait plutôt célébrer les vrais héros médicaux qui entrent dans l’arène.
Ces vrais soldats luttent courageusement contre la maladie et encastre la scène.
Ce long mépris narcissique contribue à l'agacement pérenne.
A la fin de la crise, le peuple en colère, fera chier de peur le politicard dans le benne.
Ces émeutes sociales, la vindicte populaire que les états garants craignent.
Ces lanceurs d’alerte, détricotent le mensonge, l’état s’en gêne.  
La communicante débilitante se gausse de nous, se marre sans gêne.
De cette violence sociale, espérons que ces vantards en geignent.
Que pour une fois, la crainte de représailles, des feux de la colère ardents atteignent.
Que les gouvernants incompétents jusqu’au bout ce mortifère fardeau traînent.
La Justice populaire, qui ces coupables jusqu’au barreau tiennent.
Marquer ces traîtres du sceau de la revanche, que le sang de la rage et du haro teignent.
Marquer leur visage de la juste honte et du remord, en frappant de la beigne.
La démocratie qui enfin de la Justice et l’égalité, l’étendard rend sienne.
Ces nationalistes clamant le repli et le rejet de leurs rires, arguant d'hyènes.
Ces boniments, dissimulations, qui les passions de la foule revancharde déchaînent.
Notre belle nation que les gouvernants par leur inaction ont rendu farce foraine.
Cet Etat tétanisé par les financiers, l’incompétence, de ces couards sans rênes.
Faire payer pour ces mensonges assassins, à ces escrocs qui nous baratinent.  
Au bout de plusieurs semaines, même habitude, les jours se répètent, banale routine.
Cette volonté d’aider les démunis que l’immobilité et l’argent freinent.
Courageux bénévoles continuant à aider avec moins de soutien, l'indigent parraine.
Ces laissés pour compte, ces sans-abris que l’injustice de ces écarts étrennent.
L’oligarchie, cette fausse élite, de notre malheur se marre hautaine.
Ces profiteurs de crise, volent des masques, y voient une bâtard aubaine.  
Ces vandales, ces inciviles vidant les magasins de leurs vivres, ces tocards en traîne.
L’urgence ravive l’instinct de survie, érige la bouffe, lard en reine.
Sur les réseaux, les internautes crachent leurs quarante haines.  
L'économie s'effondre, les bourses sont vides et le CAC quarante peine.
Les actionnaires ne recevront pas de dividendes, pas de rentes chiennes.  
Dans les hôpitaux blindés, les malades, les cas rentrent en chaîne.  
Les ambulanciers sans cesse de nouveaux malades en brancards entrainent.
Ces patients dans l’espoir de guérison, de soutien y viennent par centaine.
Entassés dans les couloirs, angoissés que les conditions, le visage hagard rend inhumaines
Nos médecins, nos soignants héroïques que ce poison budgétaire létal gangrène.
A ces influenceurs qui charrie le peuple, hypocrites, ces stars sans chaine.
Ces moqueurs se riant de la misère du peuple, ces connards en chiennes.
A ces expatriés, restés bloqués à l’étranger, à ses glands sans chênes.  
Dévoile ces faux-culs qui tels des parasites, sans artifice, sans fard, s’engrainent.
Faut aller taffer, y a plus de sous, les smicards enchaînent.   
Pas assez de matos, pas de masques, trop de carences adviennent.   
Cette pénurie de héros, d’armes que leur tentative de sauvetage, ce retard rend vaine.
Les infirmiers dépouillés d'outils, leurs pauvres armes engainent.
Les soignants épuisés et au bord des larmes s'en plaignent.
L’hôpital, que la splendeur passée tentant d’endiguer l’hémorragie par garrot de sang teigne.
Les scientifiques recherchent le vaccin, en identifiant dans le virus, le savant gène.
L’armée à la rescousse, pour sauver des vies, envoie ses gars, rangs, dégaine.  
A la maison, faut s'occuper des gosses, télétravailler, faut que les parents tiennent.  
A distance, les profs aux moutards enseignent.
Les collabos dénoncent leurs voisins, les flicards renseignent.  
On n’oubliera pas la traîtrise et la responsabilité dont ces mouchards s’en ceignent.  
Les restaurants et commerces ferment boutique, barrent l'enseigne.
Rallongement des peines, les prisonniers dans leur placard en saignent.  
Ces vrais enfermés, pauvres fous que le mitard rend insane.  
Ce combat pour la vie, que ces contaminés à bout de souffle, désemparant mènent.
Dans les morgues, les victimes s'accumulent, les corps hantent l'air.  
Ces martyrs malheureux de la coupe budgétaire, que l’on enterre.  
Hommage à nos aïeux dans les EHPADs, à leur inestimable expérience de briscards ancienne.  
Les gens seuls, isolés deviennent fous, leur esprit part en graines.
 Les Parisiens affolés, se précipitent vers les gares dans l'Aine.  
Ces citadins couards qui vers la Province se barrent en plaine.
Cette planète, cette nature que cette pandémie, ce tracas rend saines.  
Courte période propice à la réflexion, à la brève méditation, parenthèse naine.
Ces voisins d’outres mer qui par leurs indécisions, auront le goût de la sauce amère ricaine.
A tous ces frères, sœurs, ces malheureux, craquant amen.
 
 
 

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